Le coup de mou… une arme redoutable qui a le pouvoir d’empêcher chaque victime de poursuivre ses rêves et ses objectifs ! Dans cet article, je vous propose d’ouvrir l’enquête, afin de démasquer le coupable et de condamner définitivement la démotivation ! En suivant 4 étapes clés, nous allons découvrir de bons conseils pour survivre au coup de mou, et repartir à la conquête de ses rêves et objectifs. Alors cher enquêteur, prêt ? C’est parti, rendez-vous sur la scène de crime…

Etape 1 : Examiner la scène de crime

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Bienvenue sur la scène de crime, cher enquêteur. Nous allons commencer par constater les faits, et relever les indices, sans jugement !

Concrètement, pour commencer, l’important est d’être dans l’acceptation. Vous avez un coup de mou, vous avez du mal à suivre vos objectifs… ce n’est pas un drame et vous allez remonter la pente. Relevez les faits, pensez simplement à chaque élément de votre vie qui se retrouve impacté par votre manque de motivation, sans vous juger, ni vous blâmer. Soyez honnête avec vous, et acceptez. N’essayez pas de vous voiler la face, ni d’être trop sévère avec vous-mêmes car cela ne ferait que vous culpabiliser sans pour autant vous permettre d’avancer, et encore moins vous remotiver. Restez neutre, même si cela est parfois difficile. Je vous le rappelle, nous en sommes à une étape d’observation, pendant laquelle nous constatons les faits.

Prenez une feuille, ou un cahier, un stylo puis notez. Notez tous les éléments de votre quotidien qui sont impactés. Prenez le temps qu’il faut, cela demande de prendre le temps de la réflexion.

Etape 2 : Interroger le suspect n°1

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Après l’inspection minutieuse de la scène de crime, il est temps d’approfondir, autrement dit d’interroger le principal suspect, c’est-à-dire vous-même.

Pour cette deuxième étape, il va falloir passer aux aveux. L’objectif est de comprendre pourquoi vous en êtes arrivés là. Comme je suis très sympa, je vais jouer l’inspectrice. Répondez, de préférence sur votre feuille ou cahier, aux questions suivantes :

  • Depuis quand as-tu commencé à te démotiver ? (On se tutoie, en fait c’est plus cool)
  • Comment cela s’est-il manifesté ?
  • Qu’est-ce qui te contrarie ? / Qu’est-ce qui t’a contrarié ?
  • Qu’est-ce que tu voudrais faire mais que tu ne fais pas à cause de ton coup de mou ? (Si tu ne vois pas, pense à tous ces moments où tu te dis “Ouais mais j’ai la flemme”)
  • Pourquoi est-ce que tu ne le fais pas ?
  • Aujourd’hui, qu’est-ce qui fait que tu ne t’es toujours pas remotivé ?
  • La dernière fois que tu étais dans une spirale positive, pleine de motivation, quand était-ce ?
  • Qu’est-ce qui t’avait permis de te mettre dans une bonne dynamique à cette période ?

Si en tant que suspect principal, tu as d’autres faits à avouer, n’hésite pas à le faire, l’objectif est de comprendre la situation, le pourquoi du comment tu en es arrivé à cet état de démotivation.

Etape 3 : Déterminer les circonstances atténuantes

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Bon… je suis désolée de te l’annoncer mais… le coupable c’est toi. Avant de te condamner, nous allons poursuivre l’interrogatoire pour voir si tu n’as pas de circonstances atténuantes, qui pourraient alléger ta peine. En réalité, nous allons surtout alléger ton esprit et te déculpabiliser un peu !

Je ne sais pas si tu en as l’habitude, mais c’est le moment d’être bienveillant avec toi-même. Être compréhensif avec les autres c’est très bien, mais l’être avec soi est tout aussi important. Attention, je ne suis pas en train de te dire que nous allons te chercher des excuses et des prétextes bidons, pas du tout ! Tu es bien coupable, oui oui, mais nous allons chercher  – ou plutôt : tu vas chercher – tout ce que tu fais de positif au quotidien. Eh oui, même lorsque l’on a un coup de mou le tableau ne peut pas être tout noir.

Alors, reprends ta feuille ou ton cahier, et prends le temps de lister tout ce que tu fais de positif tous les jours, chaque effort que tu fournis, et inscris à côté de chaque élément la raison pour laquelle tu le fais.

Sache qu’il arrive parfois que l’on mette un peu de côté nos objectifs, nos rêves pour nous consacrer pleinement à autre chose, et qui nous prend beaucoup de temps, beaucoup d’énergie, ou encore qui nous demande de fournir des efforts importants. C’est sur ce genre de chose qu’il faut se concentrer lorsque tu cherches tes circonstances atténuantes. Peut-être qu’un petit exemple t’aiderait ? Je vais t’en donner un perso. La rentrée a été compliquée pour moi, car le contraste avec les vacances a été très rude : mauvais temps, entourage stressé par la rentrée, parents archi-angoissés à l’idée de mettre leurs enfants à l’école, retour à la routine, problèmes des autres (= scène de crime). Rapidement, le coup de mou est arrivé, et j’ai délaissés mes exercices d’anglais, mon apprentissage du code pour le permis bateau : deux de mes objectifs principaux (= aveux, version courte). Cependant, je me suis abonnée à la même salle de sport que mon copain : j’y vais au moins 2 fois par semaine, pour des séances de minimum 1h – souvent plus – en suivant scrupuleusement ses instructions et en donnant mon maximum quand j’y suis ( = circonstances atténuantes, version courte). Tu comprends un peu mieux l’idée ? A ton tour, prends ton stylo, remets-toi en question et définit tes circonstances atténuantes !

Une dernière chose sur le sujet, si tu as eu du mal à retourner à l’école ou au bureau, peut-être as-tu besoin d’un peu de temps pour te remettre de tes émotions : nouvel environnement, retour au quotidien difficile… Il faut se reposer, et surtout cesser de voir le repos comme quelque chose de négatif ! Bien au contraire il est extrêmement bénéfique… à condition de ne pas végéter bêtement. Si tu te sens concerné par ce paragraphe, n’hésite pas à ajouter le repos à tes circonstances atténuantes… et n’oublie pas de noter la raison pour laquelle tu le fais !

Etape 4 : Condamner le coupable !

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Au vu des circonstances atténuantes, nous n’allons pas mettre le coupable en prison… si ? Nous allons plutôt te condamner aux travaux d’intérêt… personnel.  Voici donc les trois types de travaux que tu vas devoir effectuer :

1.Te reconcentrer sur tes objectifs

Maintenant que tu as passé quelques jours, voir quelques semaines complètement démotivé, tu vas te reprendre en main. Pour commencer, ton premier travail va être de te concentrer de nouveau sur tes objectifs, en tenant compte de tes circonstances atténuantes. En effet, si dans tes circonstances atténuantes tu t’es fixé de nouveaux objectifs – comme dans l’exemple perso que je t’ai donné – tu vas devoir réviser tes objectifs, et surtout prioriser. Maintenant que tu connais le procédé par cœur : prends ton stylo, ta feuille ou ton cahier et réfléchis à tes objectifs !

2.Revoir ton emploi du temps

Une fois au clair avec tes objectifs, définis les activités que tu dois réaliser dans ta semaine pour les atteindre. Imagine et agence ton emploi du temps, pour réussir à faire tout ce que tu as envie de faire, et aussi ce que tu dois faire (courses et compagnie). Intègre des activités qui te font plaisir, et qui te permette d’avancer dans ton quotidien, et tu devrais sentir la motivation revenir rapidement. Encore une fois, stylo et feuille (ou cahier), et hop, on agence !

Un petit conseil sur le sujet : si tu ne sais pas par où commencer en termes d’objectifs et d’activités, mais que tu as déjà rédigé ta bucketlist, la relire peut clairement t’aider. Dans le cas contraire, si tu ne l’as pas encore faite, la rédiger peut également être très bénéfique et te donner la motivation nécessaire pour être dans l’action ! Je te mets le lien de l’article que j’ai écris sur la bucketlist pour t’aider à te lancer.

3. Discuter, échanger, et partager

Le dernier travail paraît simple, évident… mais il est souvent négligé. Lorsque tu te sens démotivé, accepte de demander de l’aide, accepte d’en parler à un ami, à un membre de ta famille. Accepte d’être vulnérable et de demander de l’aide, cela ne peut t’être que bénéfique ! Choisis de préférence une personne qui est dans l’état inverse au tiens, positif et qui prend la vie du bon côté. Tu seras remotivé en voyant l’énergie positive de cette personne, et ses conseils t’aideront sans doute à avancer… et tuer le coup de mou !


Cette enquête est maintenant terminée, j’espère qu’elle t’as plu, qu’elle t’a aidé et surtout que tu n’as pas été trop sévère avec le coupable… après tout il n’a tué personne. Sache qu’écrire sur le sujet peut aussi t’aider, car écrire cet article m’a mis dans une très belle dynamique et dans un état d’esprit très positif !

Si certain(e)s d’entre vous souhaitent partager leurs conseils sur le sujet, n’hésitez pas à le faire dans les commentaires car cela sera utile à pas mal de monde. Si vous voulez approfondir en écrivant un article, visitez la rubrique GUEST BLOGGING, vous y trouverez toutes les informations nécessaires.

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